Pourquoi le bikepacking est le meilleur moyen de survivre à la fin du monde ?

Pourquoi le bikepacking est le meilleur moyen de survivre à la fin du monde ?

Bikepacking et fin du monde

Vous avez déjà imaginé ce que vous feriez si la fin du monde arrivait demain ? Nous, oui. Après avoir traîné dans les tréfonds d’Internet sur des blogs de survivalistes, on est arrivé à une conclusion inébranlable : quelle que soit la fin du monde qui nous attend (effondrement économique, montée des eaux ou attaque de zombies), notre meilleure chance de survivre, c’est de faire du bikepacking. Depuis, on s’est équipé d’un vélo et d’une appli d’itinéraire fiable pour être prêt le jour-J. Voici 6 raisons d’opter pour ce mode de déplacement à vélo en cas de fin du monde (ou tout simplement pour voyager si notre civilisation ne s’écroule pas).

On s’enfuit vite

Le jour où le monde s’effondrera, les routes pour sortir des villes ressembleront à celles d’un week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens. Avec le bikepacking, s’évader hors de la ville n’a jamais été aussi simple et rapide : sortez de chez vous, montez sur votre vélo et trouvez le trajet le plus rapide et sympa pour sortir de la ville. Nous, on utilise l’appli Komoot et son outil de planificateur de tours qui permet de facilement créer un trajet sur mesure d’un point A à un point B. Après il n’y a plus qu’à se laisser guider et filer tranquille par les pistes cyclables, puis les petits chemins, loin des grandes artères embouteillées.

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Et HOPLA la liberté

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On va où on veut

On ne sait pas à quoi ressemblera la fin du monde, mais si le scénario « attaque de zombies » l’emporte, il va falloir être prêt à vite lever le camp et changer de spots régulièrement. Ça tombe bien, en bikepacking, le camp de base peut changer tous les jours selon les envies. En plus, le vélo est LE moyen de transport passe-partout par excellence. On va à la montagne en VTT, dans les sentiers de campagne avec un gravel et sur les routes avec n’importe quel vélo. Pour être sûr d’atterrir sur les meilleurs spots, on se fie à la liste des incontournables de Komoot : des lieux repérés et certifiés par les utilisateurs de l’appli dans toutes les régions de France. Bien sûr, avant d’installer son campement, on n’oublie pas de se renseigner sur les règles de bivouac de la région (c’est pas parce que c’est la fin du monde qu’on fait n’importe quoi).

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Mais oui ça passe !

On devient minimaliste

Si on doit fuir son logement et tout laisser derrière nous, mieux vaut se détacher du matériel pour revenir à l’essentiel. Le principe du bikepacking, c’est de voyager léger : une ou deux sacoches à l’arrière du vélo, une autre au niveau du cadre et éventuellement une petite au niveau du guidon. Alors évidemment, on fait une croix sur le sèche-cheveux, le vidéoprojecteur et l’appareil à raclette (même si ça nous fend le cœur). On n’embarque que le strict minimum : la tente, un duvet, une brosse à dents, une gourde, 1 pull et en avant ! Moins il y en a, plus c’est facile de pédaler. On se rend rapidement compte qu’on n’a pas besoin de plus pour voyager (et être heureux).

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Presque à poil !

Pour ceux qui n’auraient pas fait le deuil de l’appareil à raclette, retrouvez ici notre recette de raclette au feu de bois.

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On est autonome

En cas d’hécatombe, celui qui ne nous décevra pas et ne nous lâchera jamais c’est notre vélo. Premièrement, parce que le moteur de notre bicyclette : c’est nous (pratique en cas de pénurie généralisée d’essence). Deuxièmement parce qu’un vélo, quand on s’y intéresse un peu, c’est super simple à réparer soi-même (vous avez déjà essayé de colmater une coque de bateau avec une rustine ?). Troisièmement, parce qu’il a juste besoin d’un petit peu d’huile et d’un coup de pompe de temps à temps pour être en forme.

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Besoin de personne – ©Marek Piwnicki

On se serre les coudes

Dans le monde des survivalistes, il y a celles et ceux qui pensent qu’il faut agir en cavalier seul pour sauver sa peau, et les autres qui croient au pouvoir de la communauté. Nous faisons partie de cette seconde catégorie et ça tombe bien parce qu’avec le bikepacking, notre clan est tout trouvé. L’application Komoot est alimentée et enrichie par toute une communauté d’adeptes du vélo prête à mutualiser leurs bons plans et découvertes. Tout le monde peut publier un trajet, y ajouter des descriptions, des commentaires ou des tips et même y accoler des photos des chemins via l’option Trail View. Pratique : s’il y a un danger, ce n’est pas nous qui tombons dessus en premier·e…

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Vous les copains je n’vous oublierai jamais

Et si on évitait cette fin du monde ?

On a étudié les différents scénarios des films sur la fin du monde et globalement à chaque fois, c’est parce qu’on a fait n’importe quoi avec la planète. Et si, au lieu de se préparer à la fin du monde, on faisait tout pour l’éviter ? À notre petite échelle, ça passe beaucoup par notre façon de nous déplacer. Le vélo est donc la meilleure façon de voyager. Pour la petite comparaison : sur un trajet de 100km, une voiture thermique rejette en moyenne 11 kg de CO2 dans l’air contre, 173 g pour une personne voyageant en TGV et … 0 pour une personne sur un vélo.

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Une trace de 20 cm de large pas plus !

Par ailleurs, il y a dans le monde du bikepacking une véritable philosophie autour du respect de la planète. La seule trace que l’on doit laisser derrière nous dans la nature, c’est celle de notre roue de vélo. Pour tenir ce cap, on s’inspire du « Leave no Trace » (Ne laissez pas de trace) : un mode de bivouac venu du Canada. Il s’agit de conseils pour se déplacer, choisir son lieu de campement, manger ou tout simplement être dans la nature sans la déranger.

Le bikepacking c’est : la liberté, l’autonomie, l’entre-aide et le retour à l’essentiel. Bref, c’est la meilleure manière voyager ou de survivre à la fin du monde. Et vous, ça serait quoi votre plan en cas de fin du monde ? Écrivez-moi à marie@chilowe.com

Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.